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UN CADEAU EMPOISONNÉ…
Le 13 décembre 2012, le ministre SAPIN a prononcé devant les DIRECCTE, et le lendemain en CTM, un long discours sur sa vision de l’avenir des services.
Décentralisation, système d’inspection du travail ….un long discours mais beaucoup de choses restent encore floues. Et quand c’est flou …..
Les seules orientations claires et précises du ministre sont loin de nous satisfaire :
Sur la décentralisation le ministre nous assène à nouveau que la décentralisation de tout le volet formation professionnelle ira à son terme. Nous exigeons de savoir dès maintenant ce qui sera proposé aux agents concernés.
Pour les contrôleurs du travail, le ministre nous annonce un plan de requalification, par voie d’examen professionnel, de 540 contrôleurs sur 3 ans.
L’examen professionnel est, certes, ouvert à tous les contrôleurs, mais la requalification ne vise que les postes d’inspecteurs en section.
Plusieurs problèmes découlent de ce passage conditionnel de CT en IT :
- Cette décision ne vise en réalité qu’à faire passer le projet global de casse de la section d’inspection : un tel projet signe la fin des sections et tend vers la création de brigades de plusieurs IT (et CT restants) sous l’autorité d’un directeur adjoint ;
création assortie des dangers que l’on sait sur l’indépendance et le caractère généraliste du métier.
Le ministre oublie par ailleurs que plus de la moitié des contrôleurs (2000 sur 3500) ne sont pas en section et que bon nombre seront partis en retraite avant qu’il mette en place sa mesure.
- Cette annonce instaure des disparités et des tensions potentielles entre contrôleurs; les collègues à l'emploi pouvant injustement se sentir dévalorisés si leur passage en IT est conditionné à la section.
- Que se passera t-il pour les contrôleurs ne pouvant pas passer l'examen professionnel ou échouant à cet examen? Leur place en section sera-t-elle garantie ? Le sentiment de déclassement risque de faire des dégâts…
- Au terme du plan du plan de trois ans, M. Sapin indique que le mouvement se poursuivra dans le cadre du « chantier global engagé par la Ministre de la Fonction Publique au niveau interministériel sur les parcours professionnels, les carrières et la rémunération, qui concerne l’ensemble des corps ». Nous ne pourrons accepter que celles et ceux qui n'auront pas réussi l’examen professionnel ou qui n’auront pas voulu de ce reclassement soient contraints de chercher un nouveau poste dans les bourses à l’emploi de la fonction publique.
- Enfin, pour les adjoints administratifs, le ministre ferme une nouvelle porte à la promotion interne en contrôleur du travail en section sans rien proposer en termes de revalorisation ou d'évolution professionnelle ! Et alors même qu’ils sont déjà pénalisés dès cette année pour les préparations au concours pour de basses raisons budgétaires! Qui dit mieux ?
Cette proposition est inadmissible et sans rapport avec les demandes fortes et répétées des agents et des organisations syndicales sur la revalorisation des contrôleurs, dans une grille linéaire.
Le ministre reste sourd aux revendications des agents et des organisations syndicales c’est une véritable provocation qui leur est faite. Elle ne fait qu’attiser la colère des contrôleurs.
Pour réagir immédiatement à l’annonce de son cadeau empoisonné, nous appelons l’ensemble des agents à adresser la carte jointe par courrier au ministre 101 rue de Grenelle 75007 PARIS, avant le 21 décembre.
Un fusil à plusieurs coups …
Par ailleurs à l’occasion de ce « beau » discours, notre ministre en profite pour tirer les oreilles à tous les boycotteurs, en indiquant qu’il est inacceptable de ne pas rendre compte de notre action, et qu’à partir de 2013, la saisie des bâtons doit reprendre, tout en affirmant que cela n’a rien à voir avec une politique du chiffre ou une mise en cause de l’indépendance des agents de contrôle dans leurs décisions.
Ben voyons !
NE CEDONS PAS AU CHANTAGE, CONTINUONS LES ACTIONS EN COURS !!
Le 13 décembre 2012, le ministre SAPIN a prononcé devant les DIRECCTE, et le lendemain en CTM, un long discours sur sa vision de l’avenir des services.
Décentralisation, système d’inspection du travail ….un long discours mais beaucoup de choses restent encore floues. Et quand c’est flou …..
Les seules orientations claires et précises du ministre sont loin de nous satisfaire :
Sur la décentralisation le ministre nous assène à nouveau que la décentralisation de tout le volet formation professionnelle ira à son terme. Nous exigeons de savoir dès maintenant ce qui sera proposé aux agents concernés.
Pour les contrôleurs du travail, le ministre nous annonce un plan de requalification, par voie d’examen professionnel, de 540 contrôleurs sur 3 ans.
L’examen professionnel est, certes, ouvert à tous les contrôleurs, mais la requalification ne vise que les postes d’inspecteurs en section.
Plusieurs problèmes découlent de ce passage conditionnel de CT en IT :
- Cette décision ne vise en réalité qu’à faire passer le projet global de casse de la section d’inspection : un tel projet signe la fin des sections et tend vers la création de brigades de plusieurs IT (et CT restants) sous l’autorité d’un directeur adjoint ;
création assortie des dangers que l’on sait sur l’indépendance et le caractère généraliste du métier.
Le ministre oublie par ailleurs que plus de la moitié des contrôleurs (2000 sur 3500) ne sont pas en section et que bon nombre seront partis en retraite avant qu’il mette en place sa mesure.
- Cette annonce instaure des disparités et des tensions potentielles entre contrôleurs; les collègues à l'emploi pouvant injustement se sentir dévalorisés si leur passage en IT est conditionné à la section.
- Que se passera t-il pour les contrôleurs ne pouvant pas passer l'examen professionnel ou échouant à cet examen? Leur place en section sera-t-elle garantie ? Le sentiment de déclassement risque de faire des dégâts…
- Au terme du plan du plan de trois ans, M. Sapin indique que le mouvement se poursuivra dans le cadre du « chantier global engagé par la Ministre de la Fonction Publique au niveau interministériel sur les parcours professionnels, les carrières et la rémunération, qui concerne l’ensemble des corps ». Nous ne pourrons accepter que celles et ceux qui n'auront pas réussi l’examen professionnel ou qui n’auront pas voulu de ce reclassement soient contraints de chercher un nouveau poste dans les bourses à l’emploi de la fonction publique.
- Enfin, pour les adjoints administratifs, le ministre ferme une nouvelle porte à la promotion interne en contrôleur du travail en section sans rien proposer en termes de revalorisation ou d'évolution professionnelle ! Et alors même qu’ils sont déjà pénalisés dès cette année pour les préparations au concours pour de basses raisons budgétaires! Qui dit mieux ?
Cette proposition est inadmissible et sans rapport avec les demandes fortes et répétées des agents et des organisations syndicales sur la revalorisation des contrôleurs, dans une grille linéaire.
Le ministre reste sourd aux revendications des agents et des organisations syndicales c’est une véritable provocation qui leur est faite. Elle ne fait qu’attiser la colère des contrôleurs.
Pour réagir immédiatement à l’annonce de son cadeau empoisonné, nous appelons l’ensemble des agents à adresser la carte jointe par courrier au ministre 101 rue de Grenelle 75007 PARIS, avant le 21 décembre.
Un fusil à plusieurs coups …
Par ailleurs à l’occasion de ce « beau » discours, notre ministre en profite pour tirer les oreilles à tous les boycotteurs, en indiquant qu’il est inacceptable de ne pas rendre compte de notre action, et qu’à partir de 2013, la saisie des bâtons doit reprendre, tout en affirmant que cela n’a rien à voir avec une politique du chiffre ou une mise en cause de l’indépendance des agents de contrôle dans leurs décisions.
Ben voyons !
NE CEDONS PAS AU CHANTAGE, CONTINUONS LES ACTIONS EN COURS !!
